Rencontre dans la garrigue provençale.
– Oh Panisse, qu’est ce que tu fais par terre les jambes en l’air dans la garrigue, ta coquine est partie et tu peux plus te lever ?
– Oh pôvre si tu savais ce qui m’arrive tu rigolerais pas !
Marcel s’approche pour aider Panisse à se relever.
Alors racontes-moi ce qui t’es arrivé.
– Figures-toi que je me suis penché pour cueillir un bouquet de lavande pour ma Noemie, tu sais comme elle aime tant la lavande, et qu’elle en met dans l’armoire pour parfumer le linge, Hé bé,
le pot d’aïoli que j’avais dans le sac a roulé plus loin, j’ai voulu le rattraper pardi, et bonne mère, mon pied s’est pris dans l’entrée du terrier qui se trouve là, je suis tombé vers l’arrière, le cul coincé dans le piège que ce couillon de Marius à posé pour attraper les lapins, ah pétard, j’ai le derrière tout escagacé !!!
Mais pécaïre, qu’est ce que tu fais dans la garrigue avé un pot d’aioli ?
Lui demande Marcel en le délivrant du piège
– Eh bé Marius m’a invité à manger une bouillabaisse :
Viens te régaler il m’a dit, j’ai fais une bonne pêche et je vais te faire une bouillabaisse si bonne que dans tout le port de Marseille tu en trouveras pas de meilleure, tu m’en diras des nouvelles, mais demande à ta Noémie de me faire son aïoli, tu le sais toi Marcel comme l’aïoli de ma Noémie elle est la meilleure de toute la Provence !
Peuchère, j’ai mal au cul mais le pot d’aioli est sauf et je vais me régaler à midi, même si je suis obligé de manger debout à cause de la douleur.
Et toi qu’est ce que tu fais dans la garrigue ?
Demande Panisse en se relevant.
– Figure-toi qu’une jolie femme dont je tairais le nom pour pas qu’elle ait des ennuis, m’a invité à déjeuner et à passer un bon moment avec elle si tu vois ce que je veux dire, elle m’a dit comme ça que son mari allait manger une bouillabesse avec un ami et qu’elle était libre pour l’après midi.
-Ah eh bé lui aussi ? C’est drôle quand même, allez adieu Marcel, amuses-toi bien coquin, et merci encore pour ton aide.